Monsieur le sénateur, je ne me sens absolument pas marginalisée, et je n'ai pas non plus l'intention de marginaliser la politique de l'écologie et du développement durable.
Depuis 2002, la situation financière du ministère de l'écologie et du développement durable s'est largement améliorée. Celle de l'ADEME résulte des engagements qui avaient été non gagés par des crédits de paiement à l'époque où - je suis désolée de vous le dire, monsieur le sénateur - vous étiez aux affaires. Depuis 2002, nous nous employons donc à redresser cette situation.
Aujourd'hui, l'ADEME disposera de financements pérennes, ce qui lui permettra de mettre en place les programmes qu'elle souhaite. Toutefois, quelle que soit la nature des difficultés qu'elle ait rencontrées, je tiens à dire qu'aucun programme n'a été sacrifié.
Vous prétendez, monsieur le sénateur, qu'il y a un décalage de 74 millions par rapport au budget de 2006. Heureusement, il ne s'agit en l'occurrence que de 40 millions d'euros. Quand on annonce des chiffres, autant qu'ils soient bons !