Cela dit, je tiens, à mon tour, monsieur le ministre, à vous dire combien nous sommes heureux de la performance de l'équipe de France de football. Au nom du Sénat, je vous demande de transmettre à tous les joueurs nos voeux pour le match qui aura lieu samedi soir et de leur faire savoir combien nous sommes fiers de ce qu'ils ont déjà accompli !
Je voudrais également saluer la remarquable performance de l'équipe de France de rugby en Afrique du Sud, samedi après-midi, ainsi que la victoire de nos jeunes de moins de vingt et un ans, dimanche dernier, à Clermont-Ferrand, acquise à l'issue d'un match auquel je suis heureux d'avoir pu assister.
Cet exemple illustre parfaitement, selon moi, la politique que vous conduisez, monsieur le ministre, puisque ces jeunes sont entrés dans la couveuse de la Fédération française de rugby voilà exactement quatre ans, alors qu'ils étaient encore, pour la plupart, des juniors B.
C'est une politique à long terme qui a été menée par la Fédération française de rugby et qui, je le sais, entre complètement dans la vision qu'a le ministre du rôle des fédérations ; il s'agit de permettre à notre jeunesse de franchir toutes les étapes de la compétition pour un jour promouvoir au plus haut niveau l'image de cette France que l'on aime, c'est-à-dire de la France qui gagne !
Je profite de cette occasion pour rappeler que, depuis l'arrivée à la tête du ministère d'un médaillé d'or - cette reconnaissance du monde sportif est, à mes yeux, capitale -, une campagne exemplaire a été menée afin que nos sportifs acquièrent vraiment le statut de compétiteurs.
Ce soir, nous allons examiner la façon dont les crédits du budget de votre ministère ont été consommés, monsieur le ministre, mais, auparavant, permettez-moi de souligner que la philosophie que vous avez insufflée est tout à fait novatrice. Il est vrai que nous sommes fiers de nos sportifs, mais votre travail, comme celui de toute votre équipe, est loin d'avoir été neutre dans cette belle aventure.
Voilà ce que je tenais à dire en préambule, rebondissant en quelque sorte sur les propos de mon collègue Michel Sergent.
Pour en venir au sujet qui nous intéresse, je voudrais, monsieur le ministre, m'associer aux félicitations que vous a adressées la commission des finances concernant les éléments d'information fournis par votre ministère et portant sur les résultats obtenus en 2005.
M. le président de la commission des finances nous ayant recommandé de rester dans le factuel en nous limitant à deux questions, j'ai personnellement tenu à respecter ce souhait.