Quand je suis arrivé au ministère, il a donc fallu agir avec, disons, dynamisme. En consolidant les crédits du FNDS et du budget des sports, nous avons effectivement trouvé le moyen d'amoindrir les effets d'une telle régulation. Certes, je le reconnais bien volontiers, il devient alors plus difficile de disposer d'un budget lisible en début d'année et de défendre ensuite son exécution devant le Parlement.
Pour autant, je le répète, contrairement à ce que vous avez laissé entendre, entre 2002 et 2005, loin de diminuer, les moyens consolidés en faveur du sport ont été en forte augmentation. Si la gestion de mon département ministériel est en effet quelque peu particulière, elle a porté ses fruits, et ce dans tous les domaines : aide aux petites associations ; aide à la préparation des grands rendez-vous sportifs, notamment les jeux Olympiques ; soutien à l'investissement, pour lequel le FNDS est incontournable puisqu'il permet aux collectivités de se doter d'équipements de qualité. C'est d'ailleurs en partie à ce titre que j'ai lancé et fait réaliser l'inventaire des équipements sportifs dans notre pays.