Sur la question de l'aide aux jeunes de condition modeste, monsieur le ministre, les premiers qui subissent la faiblesse des interventions de votre ministère sont en fait des premières, puisqu'il s'agit des jeunes filles et des jeunes femmes. Or les aides que vous venez de mentionner, monsieur le ministre, ne sont pas véritablement individualisées en faveur de ces jeunes en difficulté, spécialement en faveur de ces jeunes femmes et de ces jeunes filles.
Nous l'évoquons souvent ici, ce sont les jeunes filles et les jeunes femmes qui subissent parfois des choix discriminants. Dans la famille, si les moyens manquent pour payer une licence à l'ensemble des enfants, ce sera la pratique d'un frère qui sera privilégiée.
J'ai bien noté que le rapporteur spécial Michel Sergent insistait dans sa contribution sur la « progression encore plus forte du nombre de licences sportives délivrées aux jeunes filles et aux femmes ». Bien évidemment, je m'en réjouis.
Pour autant, c'est tout de même majoritairement au féminin que se conjuguent les difficultés sociales. De ce fait, une politique de développement des aides à la pratique sportive des jeunes sera toujours plus favorable à la mixité dans le sport. J'y suis donc particulièrement attachée.
C'est pourquoi cet indicateur me semble très important, et vous ne m'avez pas véritablement répondu sur ce point, monsieur le ministre. Il serait judicieux de préciser la part réservée aux jeunes filles dans ces aides individualisées.