Madame la sénatrice, la DIES a été rattachée à mon ministère pour ce qui concerne la vie associative uniquement. Dans le cadre de la répartition des responsabilités entre mon collègue Jean-Louis Borloo et moi-même, les crédits relatifs à la vie associative, et eux seuls, m'ont été transférés.
En 2006, après l'annonce du Premier ministre, la DIES a été intégrée à l'administration centrale de mon ministère pour le champ de la vie associative : il s'agit désormais d'une direction de la vie associative, de l'emploi et des formations.
Je vous rappelle d'ailleurs que le Gouvernement porte une attention toute particulière à l'action des associations. Le sénateur Bernard Murat le sait mieux que quiconque : à l'occasion de la conférence de la vie associative, vingt-cinq mesures ont été annoncées en direction non seulement des grandes centrales parisiennes de ces associations, mais aussi des associations locales, celles qui, au jour le jour, créent du lien social. Ce sont celles-là qui nous intéressent, même si une structure et une colonne vertébrale sont nécessaires.
L'économie sociale relève, quant à elle, toujours du champ social : elle incombe donc à mon collègue Jean-Louis Borloo, qui s'en occupe avec une vigilance toute particulière, vous le savez.
En 2005, madame le sénateur, 4 millions d'euros ont été consommés au titre de la vie associative dans le cadre de la DIES.