Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, anticipant les conséquences du passage à la LOLF, nous procédons aujourd'hui à l'examen des résultats de l'exercice 2005.
Je tiens à vous féliciter, monsieur le ministre, de cette démarche dont les enseignements permettront de fixer au mieux les orientations du prochain budget.
Je souhaiterais évoquer la question du développement de l'emploi associatif et de l'éducation populaire avec la relance des postes FONJEP, le Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire.
Je rappellerai que ce fonds, créé en 1964 sous la forme d'une association loi de 1901, a pour but de faciliter la rétribution de personnels permanents remplissant des fonctions d'animation et de gestion au sein de mouvements de jeunesse, d'associations d'éducation populaire ou d'organismes de droit privé à but non lucratif concourant à l'action sociale.
Le ministère apporte son aide par un cofinancement du salaire des personnels, le complément étant assuré par une collectivité territoriale ou par l'association elle-même.
Ce soutien à l'emploi associatif est particulièrement important. En 2004, 40 postes supplémentaires ont été créés dans le secteur de la jeunesse. En 2005, vous prévoyiez la création de 50 postes. Vous vous étiez fixé comme objectif prioritaire de rétablir en trois ans l'intégralité des postes gelés. Pourriez-vous nous indiquer où en est le dossier ?
Par ailleurs, une analyse de la répartition des postes FONJEP entre les départements avait fait apparaître que les dotations attribuées au fil des années ne prenaient pas suffisamment en compte les réalités territoriales. La commission des finances a relevé que vous avez depuis lors procédé à un rééquilibrage en vous fondant sur des critères démographiques corrigés par les critères d'attribution des dotations de solidarité urbaine et rurale.
Pourriez-vous nous expliquer comment vous avez procédé et nous présenter les projets envisagés concernant l'avenir du dispositif ?