Je vous remercie, monsieur le secrétaire d’État, de votre réponse.
À la Réunion comme en métropole, la situation est préoccupante puisque des « affaires » secouent régulièrement le monde du culturisme. En 1997, trente-deux personnes ont été mises en examen, dont six médecins et sept pharmaciens. En 2006, trois culturistes ont été épinglés par les gendarmes, puis jugés par les tribunaux correctionnels, pour être finalement relaxés.
Plus récemment, au mois de mars dernier, un trafic de produits dopants a été démantelé. Selon l’inspecteur général de la DRAS, la direction régionale des affaires sanitaires, les produits saisis lors de cette enquête – anabolisants, hormones de croissance produites en Chine et testostérones – étaient dangereux. Ses utilisateurs risquent des pathologies graves : cancer, maladies cardio-vasculaires, hypertension, diabète, maladie de Creutzfeldt-Jakob. Ces produits pourraient également provoquer une montée de l’agressivité et déboucher sur une violence incontrôlable.
Nous ne pouvons donc rester insensibles et inactifs devant ce problème ; des mesures d’envergure s’imposent. Vous avez annoncé un certain nombre de dispositions, monsieur le secrétaire d’État, mais les spécialistes affirment que, si la fabrication de ces produits est contrôlée, leur toxicité et leur efficacité ne le sont pas. Par conséquent, je compte sur la vigilance du Gouvernement.