Vous avez raison, huit kilomètres seulement séparent Mansles, que je connais bien, de Saint-Amant-de-Boixe.
Toutefois, la trésorerie de Mansles doit d’ores et déjà faire face à un travail extrêmement important. En effet, si vous connaissiez le canton, vous sauriez que la trésorerie de Saint-Angeau a été fermée et rattachée à celle de Mansles, qui est donc confrontée à une masse de travail non négligeable.
Par conséquent, bien que les deux communes ne soient distantes que de huit kilomètres, le rattachement de la trésorerie de Saint-Amant-de-Boixe à celle de Mansles serait, en termes d’organisation du travail, relativement compliqué. Et si le rattachement devait se faire avec la trésorerie de Gond-Pontouvre, commune de l’agglomération d’Angoulême, la distance serait beaucoup plus importante.
Vous avez évoqué, monsieur le secrétaire d’État, une concertation locale. Pour ma part, je n’ai, jusqu’à présent, entendu parler que de l’annonce d’une fermeture au 31 décembre 2010.
Je vous le répète, il s’agit d’un canton dont la population augmente. Le service public en question est important aussi bien pour les communes que pour les citoyens. Qu’une modernisation soit nécessaire, je veux bien l’admettre, mais une fermeture pure et simple serait donc contre-productive au regard de l’évolution et des particularités du canton concerné.
Au demeurant, s’il est maintenant question d’organiser une concertation, je ne peux que m’en réjouir. Il convient en effet d’étudier les moyens de conserver ce service public à Saint-Amant-de-Boixe, quitte à le moderniser.