Comment expliquerez-vous, monsieur le ministre, aux maires d'Ivry-sur-Seine, de Livry-Gargan, de Créteil, de Paris et de Pontault-Combault - cinq clubs très huppés dans notre championnat, et je m'en tiens à la seule région parisienne - que les règles ne sont pas les mêmes pour tous alors que ces villes sont à trente minutes les unes des autres ?
Aujourd'hui en effet, seuls les clubs de Paris - Saint-Germain et de Créteil sont des sociétés anonymes et pourront bénéficier des dispositifs prévus dans la proposition de loi. Quels seront les cheminements des sportifs entre ces clubs qui, bien qu'à une demi-heure de voiture, auront des statuts fiscaux et sociaux très différents ?
Je vous laisse le soin d'expliquez vous-même aux présidents de club que ce texte fait avancer collectivement tous les sports !
Si la proposition de loi que nous examinons faisait véritablement avancer tous les sports - volley, handball, rugby, hockey, etc. - les présidents des ligues seraient tous présents dans nos tribunes ce soir, mais je n'en vois qu'un seul : est-ce un signe ?