Je ne voudrais pas terminer sans une note d'optimisme, à la fois pour évoquer les acquis de la législature en matière de gestion des finances publiques - notons, à cet égard, que le présent collectif gage effectivement les ouvertures de crédits par des annulations - et pour espérer que les bonnes pratiques que nous nous efforçons de mettre en oeuvre dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances permettront aux nouveaux élus comme au futur gouvernement, quel qu'il soit, d'exercer pleinement, et dans la clarté, leurs responsabilités budgétaires et financières. Disons, monsieur le ministre délégué, que cette législature aura au moins réussi à définir les bonnes méthodes ; la prochaine sera sans doute celle des bonnes pratiques.
Enfin, je voudrais vous remercier tout particulièrement, monsieur le ministre du budget et de la réforme de l'État, de la qualité que vous avez su donner à nos échanges, de votre écoute, de votre volonté de faire bouger les lignes et de moderniser l'État.
Une fois encore, je rends hommage à vos initiatives, vous qui avez eu le courage de lancer des audits de modernisation et d'en communiquer les conclusions. La transparence est totale : nous ne pourrons pas dire, mes chers collègues, que nous ne sommes pas informés des difficultés, des dysfonctionnements et des mesures qu'il faut mettre en oeuvre pour y porter remède.
Oui, je vous remercie, monsieur le ministre délégué, de vous être mis si entièrement au service d'une culture de performance qui se substitue à une culture de moyens.
À cet instant, monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, permettez-moi de vous souhaiter à tous un joyeux Noël !