… notre affection, en effet, et notre amitié.
Paul siège ici depuis maintenant trente ans ; il est l’un des piliers du Sénat et, j’en témoigne, il est aussi l’un des piliers de la commission des finances, après avoir été l’un des piliers de la commission des lois.
Devenu vice-président du Sénat, Paul s’est appliqué une règle non écrite de l’époque, selon laquelle on ne pouvait pas cumuler les fonctions de vice-président et de membre de la commission des finances. Paul est donc retourné à la commission des lois ; puis il est revenu.
Il prend aujourd’hui une part très active à la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances. Rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l’État » et dans comptes spéciaux « Participations financières de l’État » et « Gestion du patrimoine immobilier de l’État », Paul fait preuve d’une extrême vigilance et ses observations sont toujours écoutées avec une particulière attention.
Je veux lui dire combien je me réjouis qu’il ait pu suppléer M. Philippe Marini, lequel a eu l’extrême délicatesse de partir en mission à l’étranger, laissant ainsi à Paul la possibilité de revêtir, ce soir, les habits de rapporteur général pour nous rendre compte avec brio des conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2007. Je tiens à vous en remercier, cher Paul, et à vous en féliciter.
Je vous souhaite une très heureuse fin de mandat puisque vous avez fait le choix de ne pas solliciter de nouveau les suffrages des grands électeurs du département de l’Aisne ; mais il y a certainement une grande et belle vie après le Sénat !