Le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, M. Almunia, dans un entretien qu’il a accordé à la presse voilà deux ou trois jours, ne faisait pas une autre analyse : la France n’est pas nécessairement ce mauvais élève que l’on se plaît trop souvent à stigmatiser ; elle est en train de se réformer, de se rénover, de réhabiliter des pans entiers de son économie.
Pour cela, elle se doit d’investir : on ne va tout de même pas bloquer des dépenses qui s’avèrent véritablement nécessaires, notamment pour l’enseignement supérieur et la recherche, sous prétexte qu’il y a trop de déficits !