Intervention de André Vantomme

Réunion du 4 décembre 2009 à 10h45
Loi de finances pour 2010 — Compte de concours financiers : prêts à des états étrangers

Photo de André VantommeAndré Vantomme, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées :

Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, j’interviens ici en tant que rapporteur de la commission des affaires étrangères et je m’exprimerai tout à l'heure au nom du groupe socialiste.

Ce léger dédoublement ne m’empêchera pas d’aborder maintenant les sujets qui fâchent ; je laisserai les autres sujets à mon collège et corapporteur Christian Cambon.

L’année 2009 a été marquée dans les pays en développement par la diffusion de la crise financière née dans les pays occidentaux.

Selon la Banque mondiale, en 2009, du fait de la crise, 53 millions de personnes supplémentaires vivent avec moins de 1, 25 dollar par jour. Ce chiffre parle de lui-même.

La communauté internationale a répondu à cette situation sans tarder. Les interventions de la Banque mondiale ont notamment augmenté de 50 %. Le montant de l’aide publique internationale au développement en 2008 est le plus haut jamais atteint.

La France a-t-elle pris sa part dans cet effort collectif ?

Je crois que oui. Elle a augmenté de façon très significative ses lignes de crédits à la disposition du Fonds monétaire international, le FMI, et de la Banque mondiale. Elle demeure plus généralement le quatrième donateur de l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE, en volume.

La France se met-elle en mesure d’honorer ses engagements en matière d’aide au développement ?

Il nous semble que non. Nous nous étions engagés à porter notre effort à 0, 51 % du PIB en 2010. Cet effort devrait se situer entre 0, 44 % et 0, 48 % en 2010…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion