Monsieur le rapporteur pour avis, le Gouvernement a bien compris l’importance que la commission des affaires étrangères attachait à cet amendement. Son président, M. Josselin de Rohan, a d’ailleurs récemment attiré mon attention sur la nécessité d’abonder le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations unies.
Cela dit, le choix de prélever de tels crédits sur le Fonds pour l'environnement mondial constituerait un bien mauvais signal à quelques jours du sommet de Copenhague.
Je prends donc l’engagement de rétablir la contribution que vous souhaitez voir inscrite dans le budget, grâce à un redéploiement de nos crédits multilatéraux. Il est tout à fait possible de le faire sans pour autant réduire les financements destinés à l’environnement.
Je rappelle d’ailleurs au passage, même si cela n’a rien de déterminant dans la position du Gouvernement, que le FEM est dirigé par une Française.