Cette évolution me semble intolérable, et même contraire à l’esprit de notre République, qui est tout de même fondée sur le développement des territoires. N’oublions pas les apports des IIIe et IVe Républiques en ce domaine ! Une telle décision revient à faire prendre un tournant historique à notre politique d’aménagement du territoire.
Dans ces conditions, je demande solennellement au Gouvernement, seul habilité à le faire, de déposer un amendement pour que la France, qui s’honore d’avoir une solidarité sociale bien meilleure que celle d’autres pays, fasse preuve, dans le même temps, d’une véritable solidarité territoriale, fondée sur un principe fondamental : donner un peu plus à ceux qui ont moins !