Monsieur le rapporteur général, cette mesure pèsera sur ceux qui font vivre l’agriculture, et les propriétaires fonciers en font partie. Faisons donc attention à ce que nous faisons.
Monsieur Cornu, je sais le travail que vous avez réalisé dans le cadre de la réforme de ces chambres consulaires, car, je le répète, nous avons déjà eu ce débat lorsque j’étais président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Comme l’a rappelé M. le président de la commission des finances, la réintégration des ADASEA, prévue par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, contribue à l’effort de rationalisation des chambres d’agriculture.
À cet égard, la mutualisation des structures s’est opérée sans problème dans trente-six départements. Des efforts considérables ont été réalisés qui permettent de diminuer les subventions de l’État, lesquelles passeront de 14, 7 millions d’euros en 2010 à 8 millions d’euros en 2011. Cette diminution sera d’ailleurs en partie compensée par l’augmentation de la taxe prévue dans le projet de loi de finances pour 2011.
Les chambres d’agriculture sont les premières à faire des efforts ! Je ne voudrais que, par cet amendement, nous leur envoyions un signal négatif.
Telles sont les raisons pour lesquelles je vous demande, monsieur le sénateur, j’y insiste, au nom du Gouvernement, de bien vouloir retirer votre amendement.
Monsieur le président de la commission, j’attire votre attention sur le fait que les travaux de la commission mixte paritaire seront très chargés !