Pour des raisons historiques facilement compréhensibles, le suivi des infections VIH et VHC dont souffrent les usagers de drogues et les victimes d’overdose est bien documenté, mais tel n’est pas le cas des autres affections qui les concernent.
Les centres qui accueillent des toxicomanes révèlent en effet que la santé psychique et physique de leurs patients est dégradée.
En matière de prise en charge, l’INSERM, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, considère comme prioritaire l’étude du lien entre les pathologies mentales et l’usage des drogues. L’usage résulte-t-il d’une pathologie ? Crée-t-il des pathologies ou en révèle-t-il ?
Le présent amendement a pour objet d’obtenir une expertise scientifique sur ces questions particulièrement importantes pour l’adaptation des soins apportés aux usagers de drogues.