Pour atteindre l’objectif de 0, 7 % d’aide publique au développement, il faudra encore bien d’autres efforts. Nous les avons promis. Nous n’y parviendrons pas si nous ne sommes pas inventifs. C’est le sens de la contribution internationale sur les transactions financières que la France propose depuis des années à ses partenaires internationaux. Son taux est très faible, 0, 005 %, soit un sacrifice indolore de cinq centimes pour une transaction de 1 000 euros. Cela rapporterait néanmoins, si cette disposition était adoptée par l’assemblée générale des Nations unies, de 40 à 50 milliards d’euros en année pleine.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je veux vous remercier une fois encore pour la qualité de vos contributions sur ce projet de budget, qui s’inscrit pleinement dans l’effort de réforme de l’État.