Monsieur le ministre, vous venez finalement de valider mon intuition : nous aurons à investir beaucoup pour assumer la décision de retour au sein du commandement intégré de l’OTAN.
Nous ne savons pas exactement quelle sera la teneur de notre engagement au niveau européen.
La France a choisi de soutenir la nomination de M. Van Rompuy au poste de président du Conseil européen, alors même que nous ne savons pas exactement quelles sont ses options en matière de politique étrangère et de sécurité.
Le choix de soutenir Mme Ashton au poste de Haut représentant pour la politique étrangère, alors qu’elle est dépourvue d’expérience sur ces questions et qu’elle ne s’est pas exprimée fortement pour dire quelles étaient ses positions, est un choix ambigu.
La dissuasion nucléaire française nous coûte plus de 3 milliards d’euros par an et n’a pas l’air de satisfaire la plupart de nos partenaires européens.
Ainsi, les grands axes de notre engagement dans la construction de la politique étrangère et de sécurité européenne ne me paraissent pas du tout stabilisés.