J’explique les choses !
Donc, la France soutient qu’elle a consenti un effort important depuis deux ans et que, en vertu de cet effort, elle n’a aucune intention d’augmenter ses effectifs.
En même temps, je l’ai indiqué tout à l’heure, elle se situe dans un cadre précis : elle considère qu’il n’y a pas de solution qui soit seulement militaire, qu’au contraire doit être menée concomitamment au retour de la sécurité et de la stabilité dans les districts et dans les vallées une action de développement, d’accompagnement à la population, de construction de ponts, de routes, d’écoles, permettant à la population afghane d’avoir confiance dans le lien qui l’unit aux forces de la coalition, alors qu’aujourd’hui elle se sent prise entre le marteau et l’enclume.
J’ai ajouté que, si, dans ce cadre, la France devait faire un effort, celui-ci devrait, selon moi, porter sur la formation de la police ou de l’armée, qui sont les institutions dont l’État afghan a besoin pour qu’un jour, en effet, nous soyons en état de considérer que le travail a été effectué et que nous pouvons nous désengager d’Afghanistan.
Voilà ce que je crois. Je pense qu’il n’y a pas de réponse seulement militaire à la situation actuelle.