Les élus de montagne sont inquiets, et ils ont exprimé leurs craintes lors de leur vingt-cinquième congrès, qui s’est tenu le 23 octobre dernier à L’Argentière-la-Bessée, en adoptant une motion par laquelle ils exigent le maintien d’un service public de qualité. Ils ont notamment insisté sur le fait que la présence postale en montagne est un facteur essentiel d’attractivité et d’ancrage de la population sur le territoire. De ce point de vue aussi, les tarifs sont fondamentaux pour attirer des entreprises, consolider et développer les activités existantes, telles que le commerce ou l’artisanat.
Il nous paraît donc essentiel de réaffirmer que, pour les zones de montagne, le principe de péréquation tarifaire, menacé si l’on considère que les prix doivent être orientés sur les coûts, doit continuer à s’appliquer.