Enfin, le budget doit être établi sur une prévision de croissance dont le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie n'ait pas le monopole. Cela lui évitera, quel qu'il soit, d'être tenté de nous raconter des histoires. Nous disposons déjà, avec l'INSEE, d'un organisme indépendant pour arrêter la prévision de croissance.
Je ne sais pas si le débat présidentiel portera sur le fond des problèmes. Pour ce qui nous nous concerne, nous le souhaitons. Si, comme nous le croyons, les orientations économiques, budgétaires et fiscales traduisent des enjeux sociaux, il y aura le choc de deux projets.