À titre personnel, je voterai l’amendement de notre collègue Alain Fouché. Lors de l’examen du projet de loi portant réforme des retraites, je me souviens très bien que le ministre lui avait répondu que la mesure qu’il proposait trouverait davantage sa place dans un projet de loi de financement de la sécurité sociale. Nous y sommes aujourd’hui !
On ne peut pas ignorer la question que soulève notre collègue. Comme il l’a souligné, les machines remplacent les humains dans les supermarchés, les banques ou ailleurs, les clients effectuant les tâches auparavant accomplies par les salariés.
L’introduction de la technologie détruit des emplois, génère des bénéfices, mais ne contribue pas à la solidarité nationale. C’est pourquoi la proposition de notre collègue de créer, pour une durée de trois ans, cette contribution en faveur de la solidarité nationale mérite réflexion.
On nous dit souvent que les amendements d’appel comme celui-ci doivent être examinés en commission mixte paritaire. C’est un argument qui est fréquemment avancé. Pour ma part, je le répète, je voterai l’amendement de notre collègue.