Ce n’est donc pas la bonne méthode. Si vous vouliez aller plus loin, il faudrait rééquilibrer le poids des dépenses obligatoires entre le département et la région, sachant qu’elles représentent entre 80 % et 85 % du budget des départements, soit un pourcentage bien supérieur à celui des régions, ce qui permet bien entendu à ces dernières d’intervenir dans de plus nombreux domaines.
Aussi, la sagesse commanderait, me semble-t-il, d’adopter une attitude destinée non pas à faire plaisir à l’ensemble des élus de ce pays, quelle que soit leur sensibilité, mais à prendre en compte leurs désirs profonds et, surtout, leurs habitudes de gouvernance depuis maintenant quelques dizaines d’années.