Le Président de la République ne cesse de se targuer d’une stature internationale. Il en fait même l’un de ses principaux arguments de campagne électorale. Mais c’est aux résultats qu’une telle stature peut se mesurer. Et à cette aune, elle ne vaut plus grand-chose, permettez-moi de le faire remarquer.
Pour conclure, il me suffirait de citer les propos que tenait dans cette enceinte même le 11 octobre le ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes : « […] si l’Europe n’a pas réglé d’ici au sommet de Cannes l’ensemble des problèmes de la zone euro et de l’Europe, le G20 sera celui de la dette de la zone euro et nous serons désignés comme les responsables de la récession et des difficultés que rencontre le reste du monde. » C’est exactement ce qui s’est passé ! Ce G20 est donc avant tout une grande occasion manquée.
Il faudra revenir sur tous ces sujets, reprendre le travail tendant à convaincre nos partenaires internationaux pour transformer réellement la gouvernance économique mondiale, pour remettre la finance à sa place, c’est-à-dire au service de l’économie, pour réguler les marchés agricoles, pour relancer l’économie mondiale et pallier ses déséquilibres.
Bref, il reste beaucoup à faire d’ici au prochain G20, qui se tiendra au Mexique. Mais pour arriver au résultat susvisé, il nous faut mener une autre politique, …