Je n’entrerai pas dans le débat sémantique sur la différence entre le contre-productif et l’improductif, mais je dois dire que j’ai quelque mal à comprendre le raisonnement de M. le secrétaire d’État. Peut-être est-ce parce que je maîtrise très mal les arcanes européens…
À mon sens, retirer cet amendement serait un aveu de faiblesse de la part du Sénat. Puisque nous sommes unanimes à soutenir cette taxation sur les transactions financières, pourquoi faire comme s’il s’agissait d’un amendement d’appel ?
Selon moi, dans la négociation qui sera menée, tant à l’échelon des ministres des finances que des chefs des exécutifs, la position française sera renforcée dès lors que s’exprimeront une volonté forte et une adhésion unanime du Sénat.