L'amendement n° 67 propose la suppression de la procédure d'urgence applicable aux admissions en soins psychiatriques sans consentement sur demande d'un tiers. La suppression de cette procédure exceptionnelle n'est pas envisageable car elle concerne des cas qui ne sont pas couverts par la procédure de droit commun du code de la santé publique. Afin d'éviter toute confusion avec la nouvelle voie d'admission en l'absence de tiers, l'Assemblée nationale a remplacé la notion de « péril imminent » par celle de « risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade ». Elle a également accordé des garanties supplémentaires s'agissant des certificats médicaux établis vingt-quatre heures et soixante-douze heures après le début de l'hospitalisation dans le cadre de cette procédure. Avis défavorable.