Commission des affaires sociales

Réunion du 11 mai 2011 : 1ère réunion

Résumé de la réunion

Les mots clés de cette réunion

  • admission
  • consentement
  • contentieux
  • hospitalisation
  • médical
  • psychiatre
  • psychiatrique
  • psychiatriques sans consentement

La réunion

Source

EXAMEN DES AMENDEMENTS

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

Nous reprenons l'examen des amendements à partir de l'amendement n° 17.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 17 de la commission des lois apporte une clarification sur l'organisation de l'appel. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 17.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Les amendements n° 64, 139 et 467, identiques, visent à supprimer le recours suspensif à l'encontre des décisions du juge des libertés. Ce recours, qui existe également en matière de détention provisoire et de rétention des étrangers, n'est appelé à servir que dans des situations rarissimes où il apparaîtrait que la sécurité des personnes pourrait être mise en danger par la décision de levée d'une hospitalisation sans consentement. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 64, 139 et 467.

L'amendement n° 140 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

La rédaction de l'amendement n° 21 est plus respectueuse du principe d'indépendance de la justice en supprimant la mention selon laquelle le procureur fait appel à la suite d'une demande du directeur de l'établissement d'accueil ou du préfet. Il est bien évident qu'en pratique le procureur n'agira que s'il est informé par ces autorités. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 21.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 19 de la commission des lois propose une amélioration rédactionnelle. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 19.

L'amendement n° 141 devient sans objet.

La commission émet un avis favorable à l'amendement de clarification n° 18.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Les amendements n° 20 et 22 ont pour objet l'harmonisation de la procédure suivie devant le premier président de la cour d'appel avec celle applicable en première instance devant le juge des libertés et de la détention. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable aux amendements n° 20 et 22.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Les amendements n° 65 et 142 suppriment la possibilité pour un médecin de prévoir des soins hors des unités hospitalières en cas de levée de l'hospitalisation par le juge. Il s'agit pourtant d'une possibilité qui doit être conservée afin d'assurer le suivi des soins. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 65 et 142.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 23 de la commission des lois me parait incompatible avec le refus de permettre au juge de transformer une hospitalisation à temps plein en soins délivrés à l'extérieur et auxquels la personne ne peut consentir en en raison de ses troubles mentaux. Je considère que le juge ne doit pas pouvoir décider du passage d'une hospitalisation à des soins ambulatoires car cela ne fait pas partie de ses fonctions. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 23, puis à l'amendement de coordination n° 264.

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

L'amendement suivant du rapporteur est un amendement de cohérence avec ce qui a été voté hier, il faut l'adopter.

L'amendement n° ASOC.7 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Le projet de loi prévoit qu'en cas d'ordonnance de levée de la mesure d'hospitalisation prise par le juge des libertés et de la détention, le patient peut continuer d'être suivi dans des lieux alternatifs aux unités d'hospitalisation temps plein, avec un programme de soins. L'amendement que je vous présente propose que la période d'observation de soixante-douze heures prévue à l'article L. 3211-2-2 ne s'y applique pas.

L'amendement n° ASOC.8 est adopté.

La commission émet un avis défavorable aux amendements de coordination n° 143 et 473 rectifié.

Article 2

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Les amendements n° 66 et 440 rectifié suppriment l'article 2. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 66 et 440 rectifié.

Les amendements n° 144, 145, 146 et 147 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 24 de la commission des lois, prévoit qu'un tuteur chargé de la protection d'un majeur peut es qualité, et non à titre personnel, être le tiers qui demande des soins sans consentement. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 24.

Les amendements n° 148, 149, 150, 151, 152, 153 et 154 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 67 propose la suppression de la procédure d'urgence applicable aux admissions en soins psychiatriques sans consentement sur demande d'un tiers. La suppression de cette procédure exceptionnelle n'est pas envisageable car elle concerne des cas qui ne sont pas couverts par la procédure de droit commun du code de la santé publique. Afin d'éviter toute confusion avec la nouvelle voie d'admission en l'absence de tiers, l'Assemblée nationale a remplacé la notion de « péril imminent » par celle de « risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade ». Elle a également accordé des garanties supplémentaires s'agissant des certificats médicaux établis vingt-quatre heures et soixante-douze heures après le début de l'hospitalisation dans le cadre de cette procédure. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 67.

L'amendement n° 155 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 156 du groupe socialiste porte également sur la procédure d'urgence, précisant les obligations qui incombent au directeur de l'établissement d'accueil en matière de vérification de l'identité de la personne malade et du demandeur de l'hospitalisation. Cette précision est utile mais des rectifications terminologiques sont nécessaires. L'expression « demande d'hospitalisation » devrait par exemple être remplacée par celle de « demande de soins ».

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 156 ainsi rectifié.

L'amendement n° 157 devient sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 265.

L'amendement de cohérence n° ASOC.9 est adopté.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 268 opère une coordination avec l'amendement supprimant la possibilité pour le psychiatre qui participe à la prise en charge du patient d'établir un avis médical sur la base de son dossier médical lorsqu'il ne peut être procédé à son examen. Cette possibilité doit être maintenue car elle couvre le cas du patient absent ou hospitalisé. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 268.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 68 prévoit que le contrôleur général des lieux de privation de liberté est informé par le directeur de l'établissement d'accueil de toute décision d'admission d'une personne en soins psychiatriques sans son consentement, au même titre que le représentant de l'État dans le département et que la commission départementale des soins psychiatriques. Le contrôleur général n'a pas à être informé de toutes les décisions individuelles d'admission, cette procédure serait très lourde. Je suis en revanche plus favorable à l'amendement n° 232, présenté par le groupe socialiste et qui, en modifiant l'article 6 du projet de loi, prévoit la transmission du rapport d'activité de la commission départementale des soins psychiatriques au contrôleur général. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 68.

Les amendements n° 158, 159 et 160 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable sur l'amendement de coordination n° 69.

L'amendement n° 161 devient sans objet.

La commission émet un avis défavorable sur l'amendement de coordination n° 269.

Debut de section - PermalienPhoto de Christiane Demontès

Pourquoi l'amendement n° 161 est-il devenu sans objet ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Il s'agissait d'une coordination liée à l'amendement proposant l'abandon de la possibilité de mettre en oeuvre des soins sans consentement sous une autre forme que l'hospitalisation complète qui a été rejeté en séance publique.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 270.

Les amendements n° 162 et 163 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 70 porte sur la procédure d'évaluation de l'état mental du patient par le collège médical que le projet de loi crée à l'article L.3211-9 du code de la santé publique, lorsque la durée des soins excède une période continue d'un an. Il propose de supprimer la disposition selon laquelle, en cas d'impossibilité d'examiner le patient en raison de son absence, le collège procède à cette évaluation dès que possible. Cette disposition doit être maintenue car elle permet la prise en compte de situations dans lesquelles le patient est absent, s'il est par exemple hospitalisé en service de médecine somatique ou fugueur. Le collège procédera alors à l'évaluation de son état mental dès son retour. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 70.

Les amendements n° 164, 165, 166, 167, 168, 169 et 170 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 271.

L'amendement n° 171 devient sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 71.

L'amendement n° 172 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Les auteurs de l'amendement n° 72 s'opposent à la transformation d'une mesure de soins à la demande d'un tiers en une mesure de soins sur décision du représentant de l'Etat. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 72.

Les amendements n° 173, 174, 175, 176 et 177 deviennent sans objet.

Article 3

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 73 et 441 rectifié.

Les amendements n° 178 et 179 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 74 propose de supprimer la disposition selon laquelle, lorsque le psychiatre qui participe à la prise en charge du patient constate, à la lecture du dossier médical, que celui-ci a déjà fait l'objet d'une mesure de soins consécutive à une déclaration d'irresponsabilité pénale ou qu'il a séjourné en unité pour malades difficiles (UMD) pendant une durée fixée par décret en Conseil d'Etat, il en informe le directeur de l'établissement, qui à son tour doit en informer sans délai le préfet. La transmission de cette information au préfet est capitale pour l'application des dispositions du chapitre III dans la mesure où elle conditionne la mise en oeuvre des mesures de précaution particulières concernant ces deux catégories de personnes malades. Je signale à cet égard que, contrairement à ce que certains prétendent, aucun fichier ou casier spécifique n'est créé par ce projet de loi pour enregistrer et conserver des informations concernant ces personnes. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 74.

L'amendement n° 180 devient sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 468 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Lorsque les éléments du dossier médical du patient font apparaître que celui-ci a été hospitalisé d'office pour irresponsabilité pénale ou en UMD, le psychiatre doit en informer le directeur et le préfet, afin que le collège soit saisi pour donner un avis et qu'une expertise soit effectuée.

Cette information n'est donc utile pour le directeur et le préfet que lorsque la sortie du patient est envisagée. En conséquence, elle n'a pas à être transmise par le psychiatre dès l'admission du patient, d'autant que, pour en conserver la trace en vue de l'enclenchement ultérieur de la procédure particulière, le directeur ou le préfet devrait naturellement en organiser l'enregistrement.

L'amendement que je vous propose d'adopter supprime cet inconvénient, en imposant au psychiatre de ne procéder à cette transmission d'information que lorsque celle-ci est nécessaire, c'est-à-dire lorsque la sortie du patient est envisagée et que la procédure particulière doit être enclenchée.

Debut de section - PermalienPhoto de Marie-Thérèse Hermange

Je m'adresse à mes collèges médecins : quel est l'intérêt de changer le terme « protocole » en « programme » ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

La notion de protocole de soins est très fréquente en médecine somatique : on a une marche à suivre fondée sur la pratique mais aussi sur des règles qui sont figées. Dans la matière qui nous concerne, la notion de protocole apporte une trop grande rigidité. La notion de programme, telle qu'elle est proposée, désigne quelque chose de fluctuant : il y a une ligne de conduite, mais qui est individualisée et qui peut se transformer, au fur et à mesure de l'évolution de la personne, sans qu'on puisse faire de reproches à quelqu'un. Ne pas suivre un protocole, c'est opposable, cela pourrait constituer une faute professionnelle. C'est pour cette raison que la notion de programme apparaît plus adaptée.

L'amendement n° ASOC.11 est adopté.

L'amendement n° 25 de la commission des lois propose de clarifier le droit à l'oubli, sans toutefois préciser le délai à partir duquel celui-ci s'exerce. L'amendement n° 181 propose de le fixer à dix ans. J'y suis favorable et il permettra de satisfaire l'amendement de Jean-René Lecerf.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 25 et favorable à l'amendement n° 181.

L'amendement n° 182 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 75 revient à supprimer les dispositions précisant les conditions dans lesquelles le préfet peut maintenir les soins après réception des certificats médicaux établis à l'issue des vingt-quatre et des soixante-douze heures. Les auteurs de l'amendement souhaitent écarter le préfet de la procédure d'admission en soins psychiatriques sans consentement. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 75 ainsi qu'à l'amendement de coordination n° 266.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Concernant l'amendement n° 183, l'alinéa 17 de l'article 3 prévoit que le préfet décide de la forme de prise en charge du patient en tenant compte, d'une part, de la proposition établie « le cas échéant » par le psychiatre, d'autre part, des exigences liées à la sûreté des personnes et à l'ordre public. Cet amendement propose de supprimer cette expression.

La proposition relative à la forme de prise en charge du patient est éventuelle car le psychiatre ne la formule que s'il considère que la prise en charge doit se poursuivre sous une autre forme que l'hospitalisation. En revanche, il ne fait aucune proposition lorsqu'il considère que la mesure de soins ne se justifie plus et que la levée doit être prononcée ou lorsqu'il estime que les soins doivent se poursuivre sous la forme d'une hospitalisation complète. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 183.

L'amendement de cohérence n° ASOC.12 est adopté.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de suppression n° 469 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 26 rectifié de la commission des lois crée un nouveau cas de saisine automatique du juge des libertés en cas de désaccord entre le préfet et le psychiatre, c'est-à-dire lorsque le préfet décide que le patient doit être pris en charge sous la forme d'une hospitalisation complète alors que le psychiatre propose des soins ambulatoires. C'est une situation de conflit. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 26 rectifié, puis à l'amendement de coordination n° 272 et à l'amendement de suppression n° 472 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 77 propose de supprimer les dispositions relatives aux conditions de levée des mesures de soins psychiatriques sans consentement dont font l'objet des personnes déclarées pénalement irresponsables et ayant séjourné en UMD. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 77.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Même argumentation pour l'amendement n° 79. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 79.

L'amendement n° 198 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 199 est un amendement de coordination avec l'amendement fixant à dix ans le délai à partir duquel s'exerce le droit à l'oubli. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 199.

L'amendement n° 184 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 27 rectifié de la commission des lois concerne l'IPPP, l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. Il prévoit que, lorsque l'hospitalisation d'office en urgence est prononcée, la personne ne peut être prise en charge que dans le cadre d'un établissement psychiatrique de droit commun. L'objectif est d'obliger l'IPPP à évoluer en établissement hospitalier de droit commun.

Nous comprenons l'intention de l'auteur mais il serait préférable de prendre le temps de la réflexion sur ce sujet délicat. C'est pourquoi je vous proposerai, à l'article 14, un amendement proposant la remise d'un rapport sur le fonctionnement de l'IPPP. Demande de retrait ou avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Debré

J'ai une question concernant le droit à l'oubli. Nous demandons un délai de dix ans, combien avait demandé l'Assemblée nationale ?

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

Le texte voté par l'Assemblée nationale renvoyait à un décret. Je rappelle que le Gouvernement avait donné, lors de notre précédente réunion de commission, un avis favorable à notre proposition de dix ans.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Debré

La formule « droit à l'oubli » est-elle un terme juridique ou une facilité de langage ? Je ne la trouve pas très heureuse.

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

Ce n'est pas une formule juridique. La rédaction codifiée, telle que nous la proposons est la suivante : « Le présent article n'est pas applicable aux personnes dont l'hospitalisation, ordonnée en application des articles L. 3213-7 du présent code ou 706-135 du code de procédure pénale ou dans une unité pour malades difficiles, a pris fin depuis dix ans au moins ».

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 27 rectifié.

Les amendements n° 185 et 186 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable aux amendements de coordination n° 273 et 274.

Les amendements n° 187 et 188 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 76 propose une réécriture des dispositions selon lesquelles le préfet peut décider de modifier la forme de prise en charge de la personne malade après réception des deux certificats médicaux des vingt-quatre et soixante-douze heures. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 76, puis aux amendements n° 275 et 470 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement que je vous propose d'adopter est une mesure de cohérence.

La commission adopte l'amendement n° ASOC.13.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 28 rectifié de la commission des lois crée un nouveau cas de saisine automatique du juge des libertés, en cas de désaccord entre le préfet et le psychiatre lorsque le préfet substitue aux soins ambulatoires décidés antérieurement par ce dernier une hospitalisation complète, alors que le psychiatre estime que les soins ambulatoires demeurent adaptés. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Jacky Le Menn

Nous sommes favorables à l'amendement de Jean-René Lecerf.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 28 rectifié.

L'amendement n° 189 devient sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 276.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 190 propose que dans le cadre des soins psychiatriques sans consentement sur décision du représentant de l'Etat, le maintien des soins soit subordonné au renouvellement mensuel du certificat médical, comme c'est le cas pour les soins sans consentement sur demande d'un tiers, alors qu'actuellement celui-ci est renouvelé au terme de trois mois puis de six mois. Cette différence de périodicité entre les soins sans consentement sur décision du préfet et les soins sans consentement sur demande d'un tiers s'explique par le fait que les personnes qui sont admises sur décision du préfet ont souvent des troubles plus lourds. Elles ont d'ailleurs des durées d'hospitalisation plus longues et mettent donc plus de temps à se stabiliser. On pourrait rappeler que les certificats dont il est question ici sont des certificats imposés. Mais à tout moment, si le patient va mieux, le médecin peut établir ce qu'on appelle un certificat de situation attestant que les motifs de l'admission ne sont plus réunis. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 190.

Les amendements n° 191 et 192 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 474 rectifié.

Les amendements n° 193 et 194 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 195 a pour objet d'étendre la saisine automatique du juge des libertés aux mesures de soins sans consentement en ambulatoire. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 195, puis à l'amendement n° 471 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 29 rectifié propose que le juge des libertés, lorsqu'il est saisi de plein droit en cas de désaccord entre le préfet et le corps médical, se prononce dans un délai de trois jours à compter de sa saisine. Par cohérence avec nos positions précédentes, avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 29 rectifié.

Les amendements n° 196 et 197 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 277.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 30 de la commission des lois vise à préciser la rédaction de l'article L. 3213-7 du code de la santé publique portant sur les hospitalisations d'office prononcées par le préfet à la suite d'une saisine des autorités judiciaires. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 30.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement que je vous propose d'adopter vise à alléger le nombre d'expertises nécessaires à la levée de la mesure de soins sans consentement imposée pour certaines catégories de patients. Ainsi, seule une expertise avec l'avis du collège devrait être recueillie par le juge des libertés pour lever la mesure de soins, contre deux actuellement.

L'amendement n° ASOC.14 est adopté.

L'amendement n° 78 propose que ce soit le juge des libertés, et non le préfet, qui informe certaines autorités publiques des décisions d'admission en soins psychiatriques sans consentement prises par le représentant de l'État dans le département. Il est pourtant plus logique que l'autorité qui prend la mesure soit aussi celle chargée de transmettre cette information. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Guy Fischer

Nous sommes en total désaccord sur ce point.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 78.

Les amendements n° 200, 202 et 201 deviennent sans objet.

Article 4

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Cet article précise les conditions d'hospitalisation des détenus atteints de troubles mentaux. Il est nécessaire de le conserver au sein du projet de loi. Avis défavorable à l'amendement n° 442 rectifié qui propose sa suppression.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 442 rectifié.

Les amendements n° 203 et 204 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 31 apporte une précision utile en insérant, dans le code de la santé publique, la notion d'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA). Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 31.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Il n'apparait pas souhaitable de prévoir dans la loi, comme le propose l'amendement n° 205, l'hospitalisation de détenus majeurs dans des établissements de santé de proximité. Il convient de les accueillir dans des structures aménagées permettant de garantir la sécurité de tous. Avis défavorable.

Debut de section - PermalienPhoto de Guy Fischer

Nous sommes très favorables à cet amendement et totalement opposés aux UHSA.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 205.

L'amendement n° 206 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 207 tend à supprimer la mention selon laquelle la levée de l'hospitalisation d'un détenu doit être précédée d'un avis du psychiatre de l'établissement pénitentiaire. De fait, ce psychiatre n'est pas le mieux placé pour le faire.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 207.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 32 de la commission des lois prévoit que l'avis conjoint qui doit être donné au juge est rendu par le psychiatre de l'établissement hospitalier d'accueil et un psychiatre intervenant dans l'établissement pénitentiaire dans lequel la personne était incarcérée avant son hospitalisation. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 32.

Les amendements n° 208 et 209 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 33 rectifié clarifie utilement le régime d'hospitalisation des détenus atteints de troubles mentaux. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 33 rectifié.

Les amendements n° 210, 211 et 212 deviennent sans objet.

Article 5

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Cet article contient toutes les sanctions pénales en cas de non-respect des formalités relatives aux soins auxquels une personne n'est pas à même de consentir. Il n'est pas possible de le supprimer, contrairement à ce que propose l'amendement n° 443 rectifié. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 442 rectifié.

L'amendement n° 213 devient sans objet.

La commission adopte l'amendement n° ASOC.15 qui corrige une erreur matérielle.

Les amendements n° 214, 215, 216, 217 et 218 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

L'amendement n° 34, proposé par Jean-René Lecerf au nom de la commission des lois, prévoit l'unification du contentieux en matière d'hospitalisation contrainte, au profit du juge judiciaire. Quel est l'avis du rapporteur sur ce point ?

Debut de section - PermalienPhoto de Roselle Cros

Je suis favorable à cet amendement. Il s'agit d'une situation de privation de liberté qu'il revient exclusivement au juge judiciaire de traiter.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Je suis défavorable à cet amendement car l'unification du contentieux auprès du juge judiciaire permettrait à une partie de prendre plus facilement le dessus sur l'autre. La réunion de deux éléments distincts, la forme et le fond, dans un seul contentieux risque de surcharger le juge de questions de procédure dont les avocats tireront partie, au détriment de sa mission première d'examen au fond des questions d'atteinte aux libertés.

Debut de section - PermalienPhoto de Roselle Cros

C'est le fondement du droit français : dès qu'il y a privation de liberté, ça ne peut être jugé que devant les magistrats de l'ordre judiciaire. Toute autre solution serait, selon moi, inconstitutionnelle. Cet amendement me paraît plus conforme avec le droit français.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 34.

Article 6

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Avis défavorable à l'amendement de suppression n° 444 rectifié.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 444 rectifié, puis à l'amendement n° 219.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 220 porte sur l'organisation territoriale de la psychiatrie, qui relève davantage d'une loi de santé mentale que du présent texte. Par ailleurs, lorsqu'une agence régionale de santé (ARS) autorise un établissement de santé à assurer la mission de service public d'accueil des personnes hospitalisées sans consentement, elle tient évidemment compte de la répartition géographique de l'offre de soins psychiatriques sur le territoire. Écrire que les établissements accueillant des personnes hospitalisées sans leur consentement sont tenus de participer à la sectorisation constitue donc une répétition inutile. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 220.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 435 rectifié propose que le dispositif mis en place par l'ARS dans chaque territoire de santé réponde aux urgences psychiatriques mais aussi contribue à la prévention de leur survenance. Il est préférable de distinguer la question de la gestion des urgences psychiatriques de celle de la prévention des crises psychiatriques. Ces deux problématiques appellent des réponses différentes. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 435 rectifié.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 221.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 3 rectifié quater propose que les groupements de psychiatres libéraux organisés en pôle de santé puissent participer au dispositif de réponse aux urgences psychiatriques mis en place par l'ARS. Cette disposition vise à encourager les interactions entre psychiatrie publique et psychiatrie privée. J'y suis favorable sous réserve d'une correction : les pôles de santé sont des outils destinés à construire une offre de soins pluri-professionnelle ; les limiter à une seule catégorie professionnelle ne serait pas en cohérence avec l'objectif qui leur a été assigné par la loi.

La commission émet un avis favorable aux amendements n° 3 rectifié quater et 437 rectifié.

Les amendements n° 222, 223, 224 et 225 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 35 propose que les visites des hôpitaux psychiatriques par le procureur de la République puissent être effectuées au moins une fois par an, de façon à ce que celui-ci puisse s'y rendre plus souvent s'il le souhaite. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 35.

Les amendements n° 226, 227, 228, 229, 230 et 231 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 232 propose que la commission départementale des soins psychiatriques adresse chaque année son rapport d'activité au contrôleur général des lieux de privation de liberté. Il s'agit d'une proposition intéressante, qui permettrait également de revivifier cette commission et de faciliter la remontée d'information. Avis favorable.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 232.

Les amendements n° 233 et 234 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 235 propose que les membres de la commission départementale des soins psychiatriques actuellement désignés par le représentant de l'Etat dans le département le soient désormais par le directeur de l'ARS. Oter ce pouvoir de désignation au préfet ne me semble pas compatible avec le rôle central qu'il joue dans le dispositif d'hospitalisation d'office. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 235.

Article 7

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 445 rectifié.

Les amendements n° 236, 237 et 238 deviennent sans objet.

Article 8

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 446 rectifié.

L'amendement n° 239 devient sans objet.

L'amendement de cohérence n° ASOC.16 est adopté.

Les amendements n° 240 et 241 deviennent sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Je mesure pleinement l'intérêt de la psychoéducation, sur laquelle porte l'amendement n° 2 rectifié quater. Néanmoins, ce sujet mériterait d'être abordé dans un plan de santé mentale ou dans la grande loi de santé mentale que nous attendons tous plutôt que dans ce texte.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 2 rectifié quater.

Debut de section - PermalienPhoto de Guy Fischer

Cet avis défavorable démontre bien que vous prenez une posture idéologique !

Article 8 bis

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 447 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 242 propose la remise d'un rapport sur le fonctionnement de l'IPPP de Paris. Nous avons déjà échangé sur ce sujet, l'avis est favorable. J'ai moi-même déposé un amendement à ce propos.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 242.

Article 9

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 80 et 448 rectifié.

Les amendements n° 243, 244, 245, 246, 247, 248, 249 et 250 deviennent sans objet.

Article 10

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 81 et 449 rectifié.

L'amendement n° 251 devient sans objet.

Article 11

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 450 rectifié.

Article additionnel après l'article 11

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement que je vous propose d'adopter procède aux adaptations nécessaires des articles du code fixant la procédure applicable à Saint-Barthélemy.

L'amendement n° ASOC.17 est adopté.

Article 13

La commission émet un avis défavorable aux amendements de suppression n° 82 et 451 rectifié.

Les amendements n° 252, 253, 254 et 255 demeurent sans objet.

Article additionnel après l'article 13

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 436 rectifié propose que les frais de transports des enfants accueillis en centres d'action médico-sociale précoce et en centres médico-psycho-pédagogiques soient inclus dans les dépenses d'exploitation de ces établissements. Cette proposition est intéressante mais elle relève du PLFSS. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 436 rectifié.

Article additionnel avant l'article 14

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Comme cela avait été prévu dans la loi du 27 juin 1990 relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux, l'évaluation des dispositions de la nouvelle loi pourrait être réalisée dans les cinq années qui suivent sa promulgation et soumise ensuite au Parlement. Tel est l'objet de l'amendement que je vous propose d'adopter.

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

Il me semble que ce délai est trop long. La demande formulée dans la loi du 27 juin 1990 n'a jamais été respectée. Ne pourrions-nous transiger à deux ans ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

J'y serais favorable mais cela risque de poser un problème de faisabilité.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Debré

A titre personnel, je ne voterai pas un délai d'un an, beaucoup trop court. Un délai de trois ans me semblerait plus adapté.

Debut de section - PermalienPhoto de Guy Fischer

Je plaiderai aussi pour un délai plus long, de deux ou trois ans. Dans le débat que nous avons eu sur les moyens humains, tout le monde s'est accordé pour dire que, même une fois la loi adoptée, ceux-ci ne seront pas disponibles avant un an.

La commission adopte l'amendement n° ASOC.18 ainsi rédigé.

Article 14

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 36 rectifié est une conséquence des amendements précédents concernant l'intervention systématique du juge en cas de désaccord entre le préfet et le corps médical. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 36 rectifié.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Concernant l'unification du contentieux, l'amendement n° 37 prévoit un dispositif transitoire permettant d'éviter un dessaisissement du juge administratif au profit du juge judiciaire pour les affaires en cours au 1er septembre 2012. C'est une conséquence de l'amendement précédent. Il doit être examiné en même temps que l'amendement de la commission des lois n° 38 qui est un amendement de repli en ce qui concerne l'unification du contentieux. Cet amendement nous permettrait de mieux percevoir les conséquences de notre choix : plutôt que de différer l'entrée en vigueur de l'unification du contentieux au 1er janvier 2012, l'amendement n° 38 prévoit une expérimentation à compter du 1er janvier 2012 dans au moins deux cours d'appel et jusqu'au 1er janvier 2014 dans au plus dix cours d'appel. Les cours d'appel concernées seraient déterminées par un arrêté du Garde des Sceaux à l'instar de ce qui est prévu pour les dispositions concernant les citoyens assesseurs à l'article 31 du projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs. Le législateur se prononcerait sur la généralisation éventuelle de cette unification du contentieux au vu de l'expérimentation. Dans ces conditions, et si l'on doit aller vers une unification du contentieux, je serais plutôt favorable à ce que l'on adopte l'amendement n° 38.

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

La commission a précédemment soutenu, contre votre avis, l'unification du contentieux. Par conséquent, si le premier amendement dont nous parlons concernant l'unification du contentieux est adopté en séance, les amendements n° 37 et 38 tomberont-ils ?

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 38 tomberait, l'autre est un amendement de conséquence qui fixe la date d'entrée en vigueur de l'unification du contentieux.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 37.

Debut de section - PermalienPhoto de Christiane Demontès

Ce débat m'étonne : nous examinons un projet de loi qui nous est en partie imposé par le Conseil constitutionnel. Ce texte doit entrer en vigueur le 1er août 2011, c'est-à-dire demain ! Je ne vois pas comment et pourquoi des expérimentations seraient mises en oeuvre dans certaines cours et pas dans d'autres alors que la loi s'impose à tous. La logique aurait été que l'on conduise les expérimentations avant le vote de la loi et non après. Cet amendement me paraît paradoxal, voire contradictoire.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Je vous signale qu'il est également prévu une période d'expérimentation pour les jurys populaires.

Debut de section - PermalienPhoto de Isabelle Debré

Sommes-nous sûrs qu'une expérimentation serait constitutionnelle ?

Debut de section - PermalienPhoto de Muguette Dini

Cette proposition émane de la commission des lois ; ce me semble constituer une garantie.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Le principe de l'expérimentation figure dans la Constitution. Il est donc possible de l'envisager en l'espèce.

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 38.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 39 est un amendement de conséquence sur l'IPPP. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 452 rectifié.

Les amendements n° 256 et 258 deviennent sans objet.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement de coordination n° 278.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 40 de la commission des lois propose une entrée en vigueur différée concernant le contrôle systématique du juge des libertés en matière d'hospitalisation partielle. Je suis défavorable à ce contrôle systématique.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 40.

L'amendement n° 257 devient sans objet.

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement que je vous propose a déjà été évoqué précédemment. A la lumière de la recommandation du contrôleur général des lieux de privation de liberté du 15 février 2011, un travail doit être conduit sur l'évolution de la situation statutaire de l'IPPP de Paris. A l'issue de ce travail de réflexion, le Gouvernement remettra au Parlement un rapport présentant les évolutions à venir de ce service.

L'amendement ASOC.22 est adopté.

Article additionnel après l'article 14

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

L'amendement n° 259 prévoit une évaluation de la loi dans un délai rapide, notamment pour vérifier que la mise en oeuvre du contrôle juridictionnel se déroule dans des conditions satisfaisantes. Nous avons précédemment fixé ce délai à trois ans. Avis défavorable.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 259.

Intitulé du projet de loi

Debut de section - PermalienPhoto de Jean-Louis Lorrain

Je vous propose de modifier l'intitulé du projet de loi pour tenir compte de nos travaux.

L'amendement n° ASOC.19 est adopté.

L'amendement n° 84 devient sans objet.

Les amendements n° 85 et 476 proposent une autre rédaction de l'intitulé du projet de loi. Ils ne sont pas compatibles avec celui que nous venons d'adopter.

La commission émet un avis défavorable aux amendements n° 85 et 476.