La coopération pleine et entière de la Serbie avec le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie est une condition du rapprochement de ce pays avec l'Union européenne. A la demande des Pays-Bas, le processus de ratification de l'ASA avait été bloqué dans l'attente d'une réelle volonté de la Serbie de rechercher les deux fugitifs et on peut penser que la reconnaissance du statut de pays candidat sera étroitement liée à la démonstration par les autorités serbes de leur détermination et de leurs efforts.
La pleine coopération de la Serbie avec le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie est non seulement une condition essentielle du rapprochement de ce pays avec l'Union européenne, mais aussi un engagement international de la Serbie vis-à-vis du tribunal. Quinze ans après la fin du conflit en Bosnie-Herzégovine, il est essentiel pour la Serbie de démontrer sa capacité à respecter cet engagement.