Intervention de Louis de Broissia

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 7 juillet 2010 : 2ème réunion
Audition de M. Louis de Broissia président du groupement d'intérêt public gip france télé numérique et M. Olivier Gérolami délégué général du gip france télé numérique

Photo de Louis de BroissiaLouis de Broissia, président du groupement d'intérêt public France Télé Numérique :

L'assistance à domicile donne des résultats satisfaisants. En revanche, l'aide à l'équipement reste mal connue. Quant à l'aide à la parabole et à la couverture territoriale, elle vient seulement d'être définie par un décret du 30 juin 2010.

Nous travaillons en bonne intelligence avec les élus. Le président de la région Pays-de-la-Loire a même proposé que les lycéens soient sensibilisés aux questions intergénérationnelles, et le maire de Paris que des annonces soient diffusées dans le bulletin que reçoivent tous les Parisiens. Je pourrais aussi saluer l'action de Jean-François Le Grand, président du conseil général de la Manche. La presse quotidienne régionale a participé à la pédagogie, notamment le journal Ouest-France, ainsi que les chaînes de télévision publique : France 3 a été exemplaire. En revanche, je regrette que Jean-Pierre Pernaut sur TF1 et Nicolas de Tavernost sur M6 aient choisi de braquer les projecteurs sur des incidents isolés.

Je ne viens pas vous demander de l'argent : nous en rendrons même sans doute ! Mais dans plusieurs domaines, des progrès restent à faire. Il faudrait mieux identifier à l'avance les zones à problèmes : cela implique que les équipes du GIP, du CSA et des chaînes collaborent plus étroitement. Des incidents ont eu lieu à Wissembourg, à la Petite-Pierre, aux alentours de la Baule et de Saint-Nazaire, à Lisieux, dans la vallée de la Touques, la communauté de communes de la Hague... La loi oblige le CSA à publier six mois à l'avance, dans la mesure du possible, la carte des zones couvertes. Mais dans certaines régions, nous n'avons connu la couverture qu'un mois à l'avance ! Il est indispensable qu'au moins trois mois avant la transition, chaque Français sache ce qu'il en sera à son adresse.

Encore l'anticipation des risques est-elle à peu près satisfaisante. De même, immédiatement après le passage, tout se passe bien. Mais les réglages définitifs posent problème. En effet, les experts polytechniciens nous disent que le « miracle numérique » est certes dû à des lois mathématiques extrêmement fines, mais aussi à des recettes de cuisine !

Autre problème : il faut renouveler régulièrement la mémorisation des chaînes. Chez moi par exemple, France Ô a pris la fréquence d'Arte et je n'ai toujours pas réenregistré cette dernière chaîne. La manipulation paraît toute simple à un enfant de dix ans...

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion