Les PER sont effectivement très appréciés dans les territoires ruraux, ils y fédèrent des énergies autour de projets porteurs.
La filière bois et l'élevage représentent un nombre important de PER, tel le Palmipôle du Gers, faut-il pour autant changer de secteurs ? L'innovation est un bon critère, mais nous ne devons pas perdre de vue que des projets demandent de la continuité, et qu'un arrêt brutal du soutien pourrait les compromettre. Peut-on parvenir à une ligne budgétaire spécifique ? Les PER sont soutenus par plusieurs financeurs et on nous annonce l'éventualité d'un fonds mutualisé : c'est encourageant, et cela évitera de compenser certains manques de financement par des recours à la dotation globale d'équipement (DGE) qui enlèvent des moyens à d'autres projets.
Enfin, sur les maisons de santé pluridisciplinaires, je dirai que le plus difficile est de réunir l'équipe médicale. Il existe ensuite plusieurs pistes financières, toutes méritent d'être explorées.