Comme ancien ministre de l'agriculture, je m'abstiens souvent dans le débat budgétaire. Mais je voudrais dire que j'adhère à la vision du ministre sur les contrats d'avenir. Le monde agricole a compris qu'il ne pouvait pas continuer à tabler sur des financements européens ou autres. Une partie de la profession souhaite des contrats - mais il faut qu'ils soient établis dans la transparence.
Oui à la Maison France mais je ne partage pas tout à fait votre avis, monsieur le ministre, sur les AOC. Pour soutenir le secteur viticole, il faut multiplier les crédits à l'exportation, aider toutes les entreprises, le gros négoce comme les caves particulières, à gagner des marchés à l'exportation, par exemple à Hong-Kong ou Singapour - comme le fait ma région.
Quel est votre avis, Monsieur le ministre, sur les crédits de l'enseignement supérieur et de la recherche ; et sur l'innovation, qui est la condition d'avenir de l'agriculture ?