Puis en réponse à une question de M. Jean Arthuis, président, M. Jean-François Théodore a précisé que le NYSE était coté sur son propre marché depuis six mois, et que les importantes mutations organisationnelles qu'avait connues cette place de marché, qui avait récemment abandonné son organisation mutualiste, témoignaient de sa volonté de s'extraire d'un long conservatisme.
a vivement déploré l'absence de solidarité des banques françaises à l'égard d'Euronext lors de son introduction en bourse, et le fait qu'elles aient préféré concrétiser leurs plus-values, assises sur une valorisation de 6 euros avant l'introduction, de 24 euros au premier jour de cotation, et de plus de 60 euros aujourd'hui. Il a ajouté qu'Euronext tendait à privilégier ses actionnaires anglo-saxons, dans la mesure où la société projetait de rendre près d'un milliard d'euros à ses actionnaires en 2006 et 2007, sous la forme d'un dividende majoré et de rachats puis annulations d'actions.