Puis se référant aux propos de M. Jean Arthuis, président, qui considérait la préférence donnée à l'offre américaine symboliquement préoccupante, il a estimé que l'alternative consistait soit à construire un « champion » européen au détriment de la place de Paris, soit à jouer le jeu de la globalisation en préservant le particularisme de la structure fédérale d'Euronext, et sans laisser aux Etats-Unis le monopole du bénéfice de cette internationalisation. Il a ajouté que les deux offres étaient encore au stade préliminaire, et que la finalisation d'un accord nécessiterait plusieurs mois de négociation comme l'accord des régulateurs boursiers concernés, ce qui prendrait vraisemblablement davantage de temps avec l'autorité boursière allemande, qui partageait son pouvoir de régulation avec le Land de Hesse.