On a trop tendance à aborder le problème des perturbateurs endocriniens par segments. Si l'on entend souvent parler de l'Alzheimer induit, on parle peu de la maladie de Parkinson, dont les statistiques, que les neurologues peinent à faire reconnaître, font apparaître qu'elle touche des personnes de plus en plus jeunes, surtout chez les agriculteurs.
Les normes européennes ? Fort bien, mais n'oublions pas que la Suisse, notre voisine, autorise beaucoup plus de produits que nous. Preuve que l'approche doit être plus large encore que les frontières de l'Union. D'autant que se pose également la question des importations. Il faut proposer des solutions à un problème qui inquiète toujours plus les populations, et dont les familles qui vivent sous le seuil de pauvreté sont les premières victimes, via l'alimentation en particulier. J'espère que notre arsenal se fera, à l'avenir, beaucoup plus sévère.