Nous ne voterons évidemment pas des crédits destinés à mettre en oeuvre une politique vouée à l'échec et que nous réprouvons. L'augmentation constante des demandes d'asile met en péril, à financement constant, les actions en faveur de l'intégration et de l'accès à la nationalité, auxquelles on ne cesse de surcroît d'ajouter des épreuves, qui entraînent des dépenses supplémentaires... Bref, on tourne en rond.
Je m'inquiète du choix de l'externalisation pour les visas biométriques, sous-traités à l'une des trois sociétés existant sur le marché - au détriment d'ailleurs d'une autre retenue par d'autres pays parties aux accords de Schengen, donc de toute possibilité de mutualisation. Surtout, dans la mesure où certains pays, comme l'Inde et la Chine, refusent le cryptage des données, nos consulats sont amenés à effectuer, après la société extérieure, une nouvelle saisie : situation parfaitement absurde !
Je comprends mal que ce budget prévoie une augmentation du nombre de places en rétention, sachant que les centres de rétention administrative ne sont aujourd'hui occupés qu'à 58 %, et qu'il reste donc beaucoup de places libres.