C'est vrai que le taux de prélèvements obligatoires a augmenté, et que les habiletés de la communication du Gouvernement suscitent parfois la perplexité de la part de nos concitoyens. Toutefois je suis déçu par la partie prospective du rapport : autant la partie rétrospective est sévère et péremptoire, autant cette partie est prudente et peu engagée. Il faut pourtant réaliser une réforme fiscale d'ampleur, afin d'améliorer la compétitivité de la France, qui devrait avoir un déficit extérieur de 75 milliards d'euros en 2011.