Je profiterai de cette occasion pour attirer l'attention sur les suppressions de postes dans l'enseignement agricole : 280 cela paraît bien peu au regard des 14 000 prévus dans l'éducation nationale et cette période est à nulle autre pareille. Mais l'enseignement agricole est déjà à l'os ; il faudra stopper cette hémorragie. Ensuite, son budget a toujours souffert des reports de charges. La levée de la réserve de précaution, demandée par le ministère de l'agriculture cette année, permettra de répondre à certaines demandes. Pour autant, nous serons vigilants. Les budgets doivent être en cohérence avec les effectifs, qui sont en légère hausse, de manière à ce que tous les jeunes qui se destinent à l'enseignement agricole y trouvent leur place. Le plan triennal 2012-2014, qui doit être mis en chantier en février, aura à répondre aux besoins de l'enseignement agricole et à la nécessaire qualité du dialogue, qui manque ces temps-ci.
C'est peu dire que l'enseignement agricole est complémentaire de l'éducation nationale. Je me réjouis de la signature de la convention entre les directeurs généraux des deux ministères que je réclamais depuis plusieurs années. Tout arrive à qui sait attendre... Je suis convaincue que ce partenariat autorisera une optimisation du fonctionnement et du coût des deux systèmes. La co-responsabilité des deux ministres est également dans l'intérêt de nos jeunes.