constatant le retard considérable de la France en matière de ferroutage, en particulier par rapport à la Suisse, s'est inquiété de la faiblesse des crédits alloués à ce mode de transport. Le désengagement de l'État aura des conséquences encore plus dramatiques si les communes perdent la clause de compétence générale du fait de la prochaine réforme des collectivités territoriales. Critiquant la baisse des crédits affectés à la rénovation des routes nationales et le manque d'ambition de la politique nationale de fret, il a constaté que le nombre de radars augmentera sensiblement en 2010, ce qui est certes nécessaire en termes de sécurité routière mais risque d'être mal perçu par l'opinion publique. Enfin, il a souhaité la création d'une mission parlementaire sur l'impact du cabotage routier, qui permettra à des entreprises étrangères de transport d'effectuer des livraisons en France dans le cadre de prestations internationales.