En réponse, M. Charles Revet, rapporteur pour avis, a apporté les précisions suivantes :
- au-delà du débat sémantique pour savoir s'il fallait parler de relance ou d'amortissement de la crise, l'important est de noter que la France a été moins affectée par la crise que ses principaux partenaires ;
- le plan de relance n'a pas suscité de projets d'investissements radicalement nouveaux, mais a permis la réalisation accélérée de projets qui étaient envisagés : c'est bien pourquoi sa mise en oeuvre a pu être si rapide ;
- il existe en France de très nombreux projets privés qui ne demandent, pour se réaliser, qu'un assouplissement des contraintes administratives ; l'Etat n'a pas forcément à porter les projets mais à les laisser émerger.