s'est alors interrogé sur la gestion des 3,08 milliards d'euros de soulte des industries électriques et gazières, et inquiété du relatif optimisme du FRR, alors que la nécessité de mener des réformes importantes se précisait. En réponse, M. Raoul Briet a précisé que la soulte était comptablement distincte des autres ressources du FRR, mais que sa gestion financière obéissait à la même allocation stratégique que les autres actifs du fonds. Puis il a estimé que le FRR ne dispensait pas des réformes, mais qu'il les facilitait, dans la mesure où il permettait de montrer que la consolidation de notre système de retraite était possible dans la durée et où il autorisait une plus grande progressivité dans sa mise en oeuvre.
s'étant inquiété de ce que l'existence d'un tel fonds ne puisse paradoxalement donner argument aux partisans de l'immobilisme en matière de réforme des retraites, M. Raoul Briet a considéré que le sujet des retraites n'avait été que trop traité sur le mode du « catastrophisme », qu'un discours alarmiste était en outre susceptible d'instaurer un climat de défiance porteur d'effets récessifs et qu'il était souhaitable de construire un discours d'ensemble sur les adaptations du système où le FRR apparaîtrait comme un outil qui n'exonérait pas de la réforme, mais qui visait à la favoriser.