La privatisation des autoroutes fait obstacle à une grande politique du fret que réclament les entreprises, quelles qu'elles soient. L'Allemagne, elle, a su mettre les moyens. Ce rapport est une nouvelle preuve de la déconnexion entre les intentions et les actes : le fret ferroviaire, faute de crédits, ira à vau-l'eau quand il aurait fallu soutenir l'objectif de préparer le basculement du fret de la route vers le ferroviaire.
Ensuite, quel mauvais goût de prendre 100 millions sur le budget de l'environnement quand la croissance verte est l'industrie de demain. Voyez les investissements colossaux des États-Unis et de l'Allemagne ! Si nous réduisons la voilure, nous aurons tout faux. Trouvons des crédits ailleurs !