a souligné le caractère inédit, depuis la dernière guerre, de la conjoncture agricole, qui se traduit par une augmentation des besoins alimentaires et rend nécessaire une révision des structures agricoles. Dès lors, il a appelé le Gouvernement à s'investir largement sur ces dossiers lors de la présidence française de l'Union européenne, au second semestre 2008. Souhaitant que la problématique de l'assurance récolte soit abordée sous l'angle des risques et rapportant avoir beaucoup travaillé sur le sujet, il a souligné l'investissement substantiel de l'Espagne en faveur de ce dispositif. Rappelant que 102 millions d'hectares d'OGM étaient cultivés dans le monde chaque année et que la sole française était de 30 millions d'hectares au total, il a appelé à se pencher davantage sur ce dossier, à l'heure où apparaît une pénurie dans l'alimentation animale. Evoquant le principe de préférence communautaire, auquel a fait référence le président de la République, il a regretté que des échanges commerciaux soient réalisés sur un pied d'égalité avec des pays dont les produits ne respectent pas les mêmes normes environnementales et sociales que le nôtre.