Considérant que les enjeux liés au découplage et aux quotas étaient capitaux pour l'avenir de la PAC, M. Daniel Soulage a craint l'avènement d'un système ménageant des rentes de situation et encourageant les exploitants à cesser de produire. Estimant nécessaire d'intégrer la globalité des risques, sanitaires notamment, à la réflexion sur l'assurance récolte, il a estimé que le problème de la fièvre catarrhale, auquel le ministre se montrait très sensible, restait en grande partie à régler. Regrettant la forte diminution des crédits de soutien aux agriculteurs en difficulté, il a estimé que le financement de la sécurité sociale restait très largement problématique, malgré la suppression du budget annexe des prestations sociales agricoles (BAPSA).