Intervention de Jean-Jacques Mirassou

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 20 octobre 2010 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2011 — Audition de M. Jean-Dominique Comolli commissaire aux participations de l'etat

Photo de Jean-Jacques MirassouJean-Jacques Mirassou :

La part de l'Etat dans EADS est-elle si faible qu'elle empêche la France de peser dans les orientations stratégiques de ce groupe ? Si oui, je ne vois pas à quoi cela sert de conserver des participations financières de l'Etat dans des entreprises industrielles. Si l'on cumule la part de 15 % de l'Etat et celle de 7,5 % du groupe Lagardère au sein d'EADS, on arrive pourtant à la conclusion que les membres français du conseil d'administration d'EADS ont des moyens d'agir et des devoirs bien spécifiques. Lors de l'élaboration et de la mise en oeuvre du plan « Power 8 », les représentants de l'Etat et du groupe Lagardère ont été transparents, alors que de nombreux emplois étaient supprimés en France. En outre, je plaide pour que les représentants de l'APE dans les conseils d'administration soient issus du monde industriel plutôt que de la banque. Il faut veiller par ailleurs à ce que le FSI protège les travaux des bureaux d'étude et l'activité de recherche et développement en France. Enfin, je m'interroge sur l'avenir de la filière aéronautique française à l'heure où l'entreprise Latécoère risque de passer sous le contrôle d'une entreprise étrangère. Le Gouvernement doit tout faire pour constituer une filière française performante et préserver nos emplois grâce au FSI.

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