a observé que « nécessité fait loi » lorsque les fonds souverains financent une part croissante de la dette publique, et que la meilleure réponse consiste donc en une réduction des déficits publics.
Procédant à l'aide d'une vidéo-projection, M. Michael Doran, avocat associé au cabinet Gide Loyrette Nouel, a ensuite présenté le développement des fonds souverains comme vecteur de diversification de l'accès au crédit.
Après avoir rappelé qu'il existait aujourd'hui une quarantaine de fonds souverains dans le monde et que d'autres pouvaient être appelés à se créer au Japon, en Inde, au Brésil, en Arabie Saoudite et en Islande, il a détaillé les qualités que présentaient les fonds souverains :
- actionnaires sur le long terme, ils prennent des participations minoritaires, inférieures à 10 % du capital total des sociétés-cible ;
- actionnaires peu agressifs par comparaison aux fonds spéculatifs, ils restent peu représentés dans les organes d'administration et occasionnent peu de litiges avec les actionnaires ou les organes d'administration des sociétés.