Il a déclaré que la réactivité des fonds souverains avait bénéficié à sa société, qui était satisfaite de disposer de tels actionnaires se comportant en investisseurs passifs et de long terme, disposant d'une longue expérience des marchés, et constituant un gage de confiance dans les perspectives de la banque. Puis, en réponse à M. Jean Arthuis, président, il a précisé que la souscription des actions préférentielles était rémunérée par un dividende compris entre 9 et 11 %.
Il a fait part de son incertitude sur les orientations de ces fonds actionnaires dans l'hypothèse où leur investissement dans Merrill Lynch ne se révèlerait pas rentable, tout en évoquant le précédent de la China Investment Corporation, présente au capital du fonds de LBO Blackstone, coté et dont le cours avait fortement chu en bourse. Il a ajouté que les marges d'action des fonds souverains seraient structurellement limitées par les capitalisations boursières, ce qui les conduirait sans doute à accroître leurs investissements domestiques.