a remercié M. Patrick Sayer pour ses précisions et a évoqué la situation d'Usinor, société où l'Etat français détenait une participation substantielle avant la constitution d'Arcelor par fusion avec Arbed et Aceralia, et la délocalisation de son siège au Luxembourg, essentiellement pour des raisons fiscales. Il a indiqué que les cadres d'Arcelor qu'il avait rencontrés regrettaient que le capital du groupe fût devenu vulnérable, et s'est demandé si, depuis la disparition des « noyaux durs » au cours des années 90, le capitalisme français n'était pas passé d'un excès à l'autre, de la « consanguinité » des dirigeants représentatifs de ces « noyaux durs » à une trop grande fragilité de l'actionnariat.