Puis, réagissant à l'hypothèse, émise par M. Jean Arthuis, président, que les sociétés ne recourent qu'à une publication simplement annuelle de leurs comptes, il a indiqué qu'un tel débat avait actuellement cours aux Etats-Unis quant à l'intérêt des comptes trimestriels. Il a estimé qu'un actionnaire du capital-investissement était vraisemblablement mieux à même d'apprécier la qualité et l'évolution d'une société que sur le seul fondement de comptes trimestriels.
a reconnu que les membres de la commission devaient être pleinement conscients des nouvelles réalités de la sphère financière. Il a déploré que la valeur ajoutée de certains fonds de capital-investissement, dont les participations étaient cédées après seulement un an de détention, mais avec une confortable plus-value, se révèle finalement très réduite, voire nulle. Il a également émis des doutes quant à la qualité de certains dirigeants associés à des opérations de LBO, dont les décisions pouvaient induire un coût social élevé.