a tout d'abord exprimé le voeu que les crédits d'action culturelle, séparés de façon artificielle entre deux missions budgétaires sur le critère de l'appartenance des pays concernés à l'OCDE, puissent être regroupés au sein d'une même mission.
Elle a souligné que la réduction des crédits du programme 185 se poursuivrait en 2010 et en 2011. Elle a noté que les crédits destinés aux opérateurs Campusfrance et CulturesFrance diminuaient respectivement de 20 et 21 % et que les crédits destinés à la promotion du français dans les pays de l'OCDE revenaient de 70 à 60 million d'euros, alors que le cinquantenaire de la francophonie rendrait nécessaire l'organisation de manifestations de prestige. Elle a souhaité savoir quelles seraient les actions qui devraient être arrêtées faute de crédits. Elle s'est ensuite interrogée sur les modalités juridiques et financières de l'évolution du réseau culturel à l'étranger. Rappelant que des centres culturels avaient déjà été transformés en antennes dans certains pays, elle a souhaité savoir si cette transformation avait fait l'objet d'une évaluation. Elle s'est inquiétée du transfert à l'AEFE du programme Français LAngue Maternelle (FLAM) sans les crédits correspondants et de la mise en place par l'AEFE d'une contribution sur le produit des frais de scolarité de 6 % pour les établissements en gestion directe et conventionnés et de 2 % pour les établissements homologués qui risque d'être répercutée sur les frais de scolarité.